10 janvier: Parlons de nos conforts affectifs !

En 2017, la Lessiveuse vous propose un nouvel espace régulier d’échanges.
Tous les seconds mardis du mois sera organisée une soirée d’échanges autour du thème des « conforts affectifs », inspirée de la brochure : La fabrication artisanale des conforts affectifs.

La première soirée aura lieu le mardi 10 janvier à 19h à la salle Sérum 22, située 80, rue des Églantiers, à Saint-Alban-Leysse. Elle commencera par un apéro convivial partagé, n’hésitez pas à apporter quelque chose à boire ou à manger.


Nos conforts affectifs, c’est quoi?

Comment chacun.e répond à ses besoins d’affection ? Comment chacun.e construit son équilibre, ses relations affectives (relations proches, intimes, amicales, amoureuses, familiales…) et se débrouille avec ses inconforts ? Voilà les questions que nous voulons aborder.

Pourquoi parler de nos conforts affectifs à la Lessiveuse ?

Nous vivons actuellement dans une société où le modèle amoureux jugé « confortable » serait celui du couple hétérosexuel, puis la famille comme la cellule de base de toute organisation sociale. Un système culturel de valeurs et de croyances avec l’injonction d’être deux pour exister qui nous laisse entendre que tout.e seul.e nous ne sommes pas complet.e, puisque la base sociale serait d’être à deux.
La relation dite amoureuse serait prioritaire sur les autres types de relations. En sachant que la règle est d’être monogame et fidèle avec la jalousie comme système de régulation. Le risque est de s’attendre à ce qu’une seule personne réponde à tous nos besoins affectifs.

Pour certain.e.s, ce modèle social est aliénant et source de souffrance. S’en extraire n’est pas une mince affaire ! Surtout lorsque sont pris en compte les enjeux de pouvoir, de domination et les violences possibles.

Parler de « nos conforts affectifs », est une manière de rendre visible ce qui est souvent invisible, de s’en émanciper et de créer, ensemble, à partir de nos expériences, de nos tentatives, de « nouveaux imaginaires relationnels » dont les références culturelles et le vocabulaire approprié manquent cruellement.

Comment en parler ?

Les échanges se feront en petits groupes (de trois ou quatre personnes maximum) et à partir de ce que nous souhaitons aborder (aucun thème n’est imposé !).

Lors de ces moments, nous pouvons dire des choses impossibles à dire sinon, avec les mots qui viennent. Ce qui est en jeu, ce sont des formes d’oppression, souvent intériorisées, et une volonté de les défaire, en créant des espaces de confiance et de sécurité, favorables à une réelle émancipation.

Nous commencerons ces soirées par un apéro convivial, avec ce que chacun.e aura apporté à boire ou à manger.