Nos conforts affectifs

Ces soirées n’ont plus lieu en ce moment, mais peut-être qu’elles reviendront un de ces jours !

Soirées d’échanges autour du thème des « conforts affectifs », inspiré de la brochure : La fabrique artisanale des conforts affectifs.

Pourquoi parler des conforts affectifs à La Lessiveuse ?

La Lessiveuse aime se questionner et remettre en cause le « tout-venant » ; surtout lorsqu’il est oppressif.

Comment chacun.e répond à ses besoins d’affection ? Comment chacun.e construit son équilibre, ses relations affectives (relations proches, intimes, amicales, amoureuses, familiales…) et se débrouille avec ses inconforts ?

Nous vivons actuellement dans une société où le modèle amoureux jugé « confortable » serait celui du couple hétérosexuel, puis la famille comme la cellule de base de toute organisation sociale. Un système culturel de valeurs et de croyances avec l’injonction d’être deux pour exister qui nous laisse entendre que tout.e seul.e nous ne sommes pas complet.e, puisque la base sociale serait d’être à deux.

La relation dite amoureuse serait prioritaire sur les autres types de relations. En sachant que la règle, est d’être monogame et fidèle avec la jalousie comme système de régulation. Le risque est de s’attendre à ce qu’une seule personne réponde à tous nos besoins affectifs.

Or, pour certain.e.s, ce modèle social est aliénant et source de souffrance. S’en extraire n’est pas une mince affaire ! Surtout lorsque nous considérons les enjeux de pouvoir, de domination et les violences possibles.

Parler de « nos conforts affectifs », est une manière de rendre visible ce qui est souvent invisible, de s’en émanciper et de créer, ensemble, à partir de nos expériences, de nos tentatives, de « nouveaux imaginaires relationnels » dont les références culturelles et le vocabulaire approprié manquent cruellement.

Lors de ces moments, nous pouvons dire des choses impossibles à dire sinon, avec les mots qui viennent. Ce qui est en jeu, ce sont des formes d’oppression, souvent intériorisées, et une volonté de les défaire, en créant des espaces de confiance et de sécurité, favorables à une réelle émancipation.

Nous souhaitons que ce soit un lieu d’expression, de soutien, d’empuissancement**, d’exploration, un lieu de rencontre plus qu’un lieu de réunion.

** Empuissancement : traduction du principe d’empowerment qui vient des états-unis : Processus actif de prise d’autonomie et de légitimité.

Dans l’espace de discussion que nous proposons, chaque personne a la possibilité d’être identifiée comme IL, ELLE ou IELLE, en fonction du genre dans lequel il se sent à l’aise (le genre étant le sexe socialement construit).

De la même façon, ce cadre est fait pour être remis en question, modifié en fonction de nos envies, nos expérimentations. La Lessiveuse est en mouvement constant !

Comment en parler ?

Les échanges se feront en petits groupes (de trois ou quatre personnes maximum) et à partir de ce que nous souhaitons aborder (aucun thème n’est imposé !).

Nous commencerons ce temps par un apéro convivial. Chacun.e peut apporter de quoi boire et/ou manger.