Samedi 11 février, à 14h, nous nous associons aux Nuits de la Roulotte en proposant la projection du film l’Errance invisible, de Lise Bonenfant (50min), qui sera suivie d’une discussion et d’un goûter convivial. Ce sera prix libre, au chapiteau du Carré Curial.
Synopsis du film :
L’itinérance n’est pas toujours apparente et ne prend pas nécessairement la forme d’un individu, mendiant ou dormant sur un banc public. Il s’agit ici de femmes qui ont erré d’institutions en logements précaires, elles ont habité chez des parents et des amis. Ces femmes sont fières et elles s’habillent convenablement dans des friperies de sorte qu’on ne les voit pas. Elles sont invisibles.
A la suite de la projection, nous avons posé aux personnes présentes la question suivante : « Qu’avez vous envie de retenir de ces témoignages? ». Ci dessous, vous pourrez lire quelques réponses que nous avons recueillies :
– Histoires de femmes que la vie n’a pas épargné mais qui s’accrochent malgré tout, même si leur équilibre est souvent bousculé.
– La solidarité et l’entraide sont essentielles pour donner un avenir à celles et ceux qui se battent pour s’en sortir.
– Besoins d’écoute, de se reconstruire, d’écrire, de s’entourer de beaucoup d’objets, vêtements, souvenirs. Des émotions qui libèrent.
– Il est impossible de tout perdre… Sinon, il n’y a plus de vie.
– Les entraves physiques et matérielles aux témoignages et à l’expression des femmes (environnement, bruit, extérieur, pluie…) et le fait qu’on se confie plus dans l’action.
– Rôle et « responsabilités » des parents (y compris pour les personnes issues de milieu « aimant »). Impact/rôle des enfants pour s’accrocher à la vie. Mais que leur fait-on payer?
– Une suite d’événements négatifs… qui se termine par du positif, si nous gardons une part d’espoir.
– « J’ai plus rien mais j’ai moi ». Belle leçon d’humilité !
– « Mon père ne n’aime que de cœur ».
– L’insécurité fait perdre la confiance en soi.
– Même quand on a rien, il nous reste l’essentiel : la vie !
– On a pas tout perdu tant qu’on n’a pas perdu la vie.
– La Grande Marelle : un oasis dans le désert… « J’apprends à aimer… à me pardonner » Caroline. « Je pars les mains vides et la tête pleine de bienveillance », Marie-Hugues
– On ne peut pas tout perdre lorsqu’on est entouré.e.s d’êtres humains.
– Ces témoignages rendent visibles le fait que les choses sont souvent plus complexes que nous le pensons.
– Qu’il est plus facile d’être dans un centre pour « se reconstruire » autour/avec des personnes bienveillantes.
– Quelle chance d’avoir un toit sur la tête, dans un endroit sécurisant !
– La force et l’espoir de ces femmes.
– « Tu l’sais qu’t’es une belle personne !? »
– Parcours difficiles mais tout n’est pas perdu « tant qu’il y a la vie ! »